La distraction (ex. : GPS / radio / passagers / téléphone) a-t-elle un effet néfaste sur mon comportement au volant? Existe-t-il des règles concernant leur utilisation?

Il existe 4 types de distractions pouvant avoir un effet néfaste sur vos capacités de conduite :

  • distraction visuelle : vos yeux ne sont plus rivés sur la route, ex. : regarder GPS, radio, etc. ;
  • distraction manuelle : vos mains ne sont pas utilisées pour conduire un véhicule, ex. : téléphoner sans kit mains libres, manipuler GPS/radio, etc. ;
  • distraction cognitive : votre attention n’est pas concentrée à 100% sur la circulation, ex. : téléphoner (avec un kit mains libres), passagers, radio, pensées tournées vers autre chose ;
  • distraction auditive : vous entendez moins les bruits dans la circulation, ex. : à cause du bruit de la radio, de la sonnerie ou du bip du GSM.

Les passagers constituent une source de distraction particulière. Bien qu’ils puissent causer une forme de distraction cognitive, ils ont aussi un effet bénéfique sur le comportement routier. En effet, ils peuvent vous aider à veiller au trafic.

De plus en plus de technologies sont développées dans le but d’aider les conducteurs. Même si elles peuvent assister le conducteur pendant la conduite, elles sont aussi une source de distraction. C’est pourquoi, de nombreuses études ont été menées sur la question au cours des dernières années. Une étude a ainsi montré par exemple que le fait de téléphoner sans kit mains libres a un effet néfaste sur la conduite. C’est la raison pour laquelle « l’interdiction de téléphoner sans kit mains libres » a été prononcée. Une récente étude a malheureusement révélé que téléphoner avec un kit mains libres avait aussi une influence négative sur la pratique de la conduite car l’attention n’est pas concentrée à 100% sur la tâche de conduite et la circulation. Bien qu’il n’y ait pas encore d’amendes pour le fait de téléphoner au volant avec un kit mains libres, le fait de téléphoner au volant sans kit mains libre est passible d’une amende ; il s’agit en effet d’une infraction du 2e degré.